IRÈNE 1904

Texte poétique performé, écrit par Sara Bourre et Marine Riguet dans le cadre d’une résidence d’écriture à  La Factorie en 2021.

Genèse du projet

En 1904, Pierre Janet fait paraître un long article de psycho-analyse sur le traitement d’une patiente par hypnose. Cette patiente s’appelle Irène, elle a 23 ans. Depuis la mort de sa mère, elle souffre d’une amnésie rétrograde qui l’empêche de se souvenir. Le visage de sa mère ne se retrouve qu’au moment de crises délirantes qu’elle développe certaines nuits sous forme de somnambulisme.

Ce travail ouvre une réflexion sur le morcellement identitaire et sur ce que la parole, par bribes, permet de reconstruire d’un visage oublié.

Scène

Texte mis en musique par Mathias Bourre, à l’occasion de la lecture de sortie de résidence de La Factorie de janvier 2021. Captation vidéo de Jérémie Sassin.

Prolongement

Ce travail de co-création a ouvert à une recherche plus personnelle sur l’identité d’Irène et sur le destin des patientes dites aliénées de la Salpêtrière, partagée dans un carnet vidéo.